Les 98 députés et 70 sénateurs nommés le 6 octobre dernier par décret du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, peuvent enfin commencer par travailler. A leur nomination, un juriste et une dizaine de partis politiques avaient attaqué les décrets présidentiels devant la Cour constitutionnelle.
La Cour a jugé les saisines recevables sur la forme mais sur le fond, elles ont été rejetées. Selon la loi, la saisine devrait être accompagnée par la copie de l’acte querellé, ce qui n’a pas été fait.
Il était question d’une violation de la charte de la Transition dont la version initiale prévoyait 70 députés et 50 sénateurs et le fait que certains partis, notamment le PDG d’Ali Bongo, étaient majoritaires contrairement à d’autres partis qui étaient quasiment absents.
Pour les requérants, ces choix opérés par Brice Clotaire Oligui Nguéma ne favorisent pas la cohésion nationale.
L’Assemblée nationale sera présidée par un cadre du PDG, l’ancien parti au pouvoir, Jean-François Ndongou, alors que le Sénat sera dirigé par l’opposante Paulette Missambo.