‘Black is King’, l’oeuvre de Queen B tend à diviser les internautes. Et ce depuis, sa sortie qui remonte au 31 juillet dernier. Si certains sont fascinés par de cette œuvre africanisée de la chanteuse américaine, d’autres la perçoivent comme une déformation et une appropriation de culture.
Beaucoup voient dans « Black is King » non seulement une définition amalgamée et inexacte du continent noir mais aussi un vol de culture.
Dans « Black is King », Beyoncé dit avoir mis en exergue la richesse de la culture africaine. Pour ce faire, Queen B a fait appel à de talentueux danseurs, réalisateurs et créateurs africains. Le travail de ceux-ci se relate tout d’abord dans le décor ethnique du film et à travers certaines tenues portées par les personnages du film musical.
Beyoncé n’a pas réagi aux accusations des internautes, du moins pas encore.
Toutefois, la mère de la chanteuse, elle n’a pas hésité à répondre aux multiples accusations dont est victime sa fille sur Instagram.
Elle a expliqué que sa fille «travaille avec des danseurs, des réalisateurs, etc. africains» et que «dire qu’il s’agit d’une façade ne fait que discréditer le travail de ces personnes».
« C’est vraiment triste que les femmes qui crient le plus fort “protégez la femme noire”, soient celles qui essaient de la démolir. Les filles réveillez-vous !!!! […] Son travail consiste à changer le débat ! A montrer que nous n’avons pas commencé en tant qu’esclaves, mais que nous étions rois et reines avant d’être contraints à l’esclavage », a ajouté Tina Knowles.
Notons que bien avant la sortie de « Black Is King », c’est la communauté Blanche qui a accusé Beyoncé de racisme à l’égard des Blancs. Au motif qu’elle a utilisé un majordome Blanc dans le film musical.