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Ces entreprises françaises affectées par le coup d’Etat au Gabon

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Juste quelques jours après le coup d’Etat survenu au Gabon, Eramet, l’une des 81 entreprises françaises implantées au Gabon, a annoncé suspendre « temporairement » ses activités d’extraction minière et de transport ferroviaire et voyageur dans le pays.

Le coup d’Etat au Gabon n’a pas laissé sans conséquences certaines entreprises françaises installées dans le pays. Juste quelques jours après le renversement d’Ali Bongo, Eramet, l’une des 81 entreprises françaises implantées au Gabon en 2022 selon la direction générale du Trésor, a annoncé dans la matinée suspendre « temporairement » ses activités d’extraction minière et de transport ferroviaire et voyageur dans le pays.

Après cette annonce, la société qui reste sur le qui-vive a reprécisé qu’elle redémarre le transport ferroviaire dès mercredi soir, et la production de manganèse jeudi. Le transport de voyageurs reste en revanche à l’arrêt.

Le géant pétrolier TotalEnergies qui exploite le pétrole au Gabon depuis 1928 va de son coté poursuivre ses activités, mais le géant pétrolier qui craint pour sa sécurité se « mobilise pour assurer la sécurité de ses salariés et de ses opérations, ce qui constitue sa principale priorité ».

A son tour, le producteur Maurel & Prom affirme pour l’heure que la situation actuelle « n’affecte pas » ses sites d’activité, « où les opérations se déroulent normalement, sans impact sur la production ».

La compagnie pétrolière Perenco, quant à elle observe encore la situation. « Il est beaucoup trop tôt pour dire comment la situation va affecter » les entreprises, souligne l’investisseur Francais Étienne Giros, ajoutant que celles-ci tentent aujourd’hui d’évaluer prioritairement la sécurité du personnel et le risque de blocage des expatriés, ainsi que la protection de leurs biens. « Je ne vois pas un exode brutal », affirme-t-il.

Essama Aloubou




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