L’Espagne a renvoyé jeudi vers le Maroc 116 migrants entrés clandestinement mercredi dans l’enclave espagnole de Ceuta, lors d’une expulsion collective aussitôt critiquée par des défenseurs des droits humains.
Sept gardes-frontières « légèrement » blessés. Sept gardes-frontières ont été « légèrement » blessés suite à des brûlures d’acide et de chaux que leur ont lancé les migrants, a-t-il précisé. « Tout mon soutien aux forces de l’ordre qui affrontent de manière exemplaire le défi migratoire, en particulier aux agents blessés », a tweeté le chef du gouvernement, le socialiste Pedro Sanchez. Des images diffusées par le journal El Faro de Ceuta montrent de jeunes migrants africains fous de joie d’être parvenus à escalader la double clôture, certains agitant un drapeau espagnol ou européen.
« Les 116 migrants subsahariens entrés hier (mercredi) en Espagne de manière illégale à travers la frontière de Ceuta ont été réadmis par le Maroc », a annoncé la préfecture de Ceuta.
Cette opération se base sur « la réactivation » d’un accord bilatéral conclu il y a 26 ans par l’Espagne et le Maroc, selon la préfecture.
Elle évoque « un procédé administratif de remise au cas par cas » qui comprend « une identification dans des locaux de la police » des migrants, « informés de leurs droits, avec l’assistance juridique nécessaire ».
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