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Gabon's President Ali Bongo Ondimba waves as he leaves at the end of the Nuclear Security Summit (NSS) in The Hague on March 25, 2014. Thirty-five countries committed to bolstering nuclear security, backing a global drive spearheaded by US President Barack Obama to prevent dangerous materials falling into the hands of terrorists. AFP PHOTO/POOL/BART MAAT

CPI: la satisfaction du Gabon

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La Cour pénale internationale (CPI) a décidé de ne pas ouvrir une enquête sur les violences post-électorales de 2016 au Gabon. Elle estime que les « conditions juridiques » ne sont « pas remplies ». Une décision que le gouvernement gabonais a salué samedi.

« Le gouvernement gabonais se réjouit de cette décision juste et courageuse de la CPI qui confirme la version des faits donnée par le gouvernement dans sa saisine de la CPI », a indiqué samedi le porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou dans un communiqué.

Par la même occasion, le Gabon « réitère sa croyance en l’institution, au moment où elle est bousculée » par l’administration américaine.

Cette décision de la CPI était très attendue par plusieurs acteurs depuis des semaines.

Des violences meurtrières avaient suivi l’annonce de la victoire du président sortant Ali Bongo Ondimba à la présidentielle de 2016. Des résultats qui avaient été contestés par son principal adversaire Jean Ping et mis en doute par des observateurs internationaux.

En fin septembre 2016, le gouvernement gabonais avait saisi la CPI pour des « faits relevant de l’incitation à commettre le crime de génocide » de la part de certains opposants.

L’opposition et la société civile n’étaient pas en marge des réclamations. Elles avaient aussi saisi la CPI pour « crimes contre l’humanité », en accusant les forces de l’ordre d’exactions lors de la manifestation du 31 août 2016, suivie d’un bombardement du QG de Jean Ping dans la nuit du 31 août au 1er septembre, et de plusieurs actes de répression par des milices armées en septembre.

La décision de la CPI est donc un revers pour toutes les parties. Par sa décision, la Cour vient aussi de « rejeter toutes ces accusations du gouvernement », indique Marc Ona, porte-parole de la société civile gabonaise.

Dans son communiqué, la CPI note que ses conclusions « ne sauraient en aucun cas masquer la gravité des actes de violence et des violations des droits de l’homme qui semblent avoir été commis au Gabon lors de la crise post-électorale« .

En octobre, les élections législatives et locales sont prévues dans le pays. Les autorités gabonaises espèrent que tout se passe bien.




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