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Après la proclamation des résultats officiels des présidentielles indiquant la victoire d’Ali Bongo au pouvoir depuis quatorze ans avec 64,27% des suffrages exprimés, un groupe de militaires est apparu ce mercredi 30 août à l’aube à la télévision Gabon 24 pour annoncer l’annulation du scrutin et la dissolution des institutions gabonaises, rapportent Rfi et plusieurs autres médias locaux.
Ce groupe de militaires, présenté comme le « Comité de transition et de restauration des institutions », est composé des membres de la garde républicaine (GR), la garde prétorienne de la présidence (bérets verts) et des soldats de l’armée régulière ainsi que des policiers. « Nous mettons fin au régime en place », déclare l’un d’eux en lisant un communiqué proclamant l’annulation des élections et la dissolution des institutions.
Selon les informations de RFI, dès la fin de la lecture des résultats finaux par le président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda, les premiers coups de feu ont retenti.
Ce coup de force, justifient les militaires, est le résultat d’« une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos (…) nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place ».
Les frontières du pays sont fermées « jusqu’à nouvel ordre ».
L’internet coupé depuis le 26 août en fin de journée est en train d’être rétabli.
