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Ouvert ce mardi 2 avril, le dialogue national a rassemblé plusieurs milliers de personnes issus des différentes couches de la population en présence de Clotaire Oligui Nguema, le président de la Transition gabonaise, et l’invité d’honneur de la cérémonie, Faustin-Archange Touadéra, le président centrafricain.
Après le coup d’Etat qui a mis fin aux fonctions de l’ancien président Omar Bongo Ondimba, le président Touadéra a œuvré auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour la levée des sanctions contre le Gabon.
Les participants au dialogue seront formés, ensuite les commissions et sous-commissions seront mis en place avant le début de l’Assemblée plénière le 6 avril prochain.
Les travaux couvriront la période de 8 au 18 avril. Les jours suivants seront employés à élaborer et valider les conclusions, jusqu’à l’adoption du rapport final le 27 avril et la cérémonie de clôture le 30 avril.
« Ce dialogue est un moment primordial. Nous allons pouvoir parler avec franchise et sincérité. Les conclusions vont être traduites en texte. Puis soumis à un référendum qui permettra de se prononcer sur la proposition d’une nouvelle Constitution », a indiqué le général Oligui Nguema.
L’archevêque de Libreville, Mgr Jean Patrick Iba-Ba, dirigera le dialogue jusqu’au 30 avril prochain.
