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L’émission « Le Monde en face », en partenariat avec Le Point, propose un documentaire sur Mohammed Ben Salman (MBS), prince héritier d’Arabie Saoudite âgé de 34 ans. MBS est devenu une figure familière du monde après une ascension fulgurante à la tête d’un pays aux immenses réserves pétrolières qui pèsent sur l’économie mondiale. Toutefois, il est aujourd’hui décrié pour l’implication de son régime dans une guerre sanglante au Yémen et pour les multiples exactions menées pour éliminer toute contestation et potentiels rivaux dans sa quête du pouvoir. Le documentaire « MBS, prince d’Arabie » réalisé par Antoine Vitkine retrace l’étonnant parcours de celui qui pourrait rester au pouvoir pendant des décennies et devenir une figure familière de notre monde.
Ce documentaire suscite des interrogations sur les ambitions de MBS et à quel prix.
Dans ce texte scientifique, l’auteur raconte la montée en puissance de Mohammed bin Salman (MBS) en Arabie Saoudite. La concurrence pour le pouvoir entre les princes de la famille royale saoudienne est décrite, ainsi que l’ascension de MBS, qui a réussi à convaincre les Américains de sa capacité à moderniser le pays. Le voyage de MBS à Washington est présenté comme un « examen de passage », au cours duquel il a impressionné les cyniques par son charisme et son dynamisme. Les efforts de MBS pour moderniser l’économie et la culture saoudiennes sont également mis en avant. Enfin, la relation de MBS avec le président américain Donald Trump et son gendre Jared Kushner est abordée, ainsi que leur collaboration pour un plan de paix israélo-palestinien ambitieux.
Emmanuel Macron, le président français, soutient que le comportement actuel de Mohammed ben Salman, prince héritier d’Arabie saoudite, est irrationnel. Macron a déclaré que la libération de Saad Hariri par le prince était une erreur, mais qu’il avait été corrigé avec un chèque de 1 milliard de dollars. Le prince a lancé une vaste campagne de séduction auprès des leaders d’opinion occidentaux en vue de son projet Vision 2030 pour l’Arabie saoudite. La question des droits des femmes a été un sujet important de cette campagne, qui a réussi à amener les médias occidentaux à parler des réformes en faveur des femmes et à ne pas évoquer les arrestations d’opposants politiques. Bien que la stratégie de relations publiques du prince ait réussi à le présenter comme un dirigeant ambitieux et ouvert d’esprit, les méthodes expéditives et les erreurs pourraient nuire à ses projets économiques futurs.
Le prince a dépensé massivement pour les relations publiques et la sécurité, y compris 12 milliards de dollars d’achats d’armes à l’Amérique. La France, pour sa part, n’a reçu qu’un chèque de 600 millions d’euros et un projet culturel mineur.
Cette transcription d’une interview aborde la stratégie de la politique étrangère de l’Arabie Saoudite, qui vise à éviter toute critique à son encontre en utilisant une méthode de lobbying efficace. Cette méthode est différente des lobbies traditionnels et n’est pas organisée autour d’un texte de loi ou d’un dispositif réglementaire. Au lieu de cela, elle consiste à empêcher toute critique du pays en utilisant diverses techniques. L’entrevue souligne également la capacité de l’Arabie Saoudite à exercer une forte influence sur les États-Unis et d’autres pays occidentaux malgré les critiques de son gouvernement, en particulier en raison de son influence économique.
L’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi
L’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi a révélé la face cachée de l’Arabie Saoudite, mais les pays alliés de ce dernier ont raté l’occasion de faire pression sur lui pour mettre fin à ses violations des droits de l’homme. Le prince héritier Mohammed bin Salman a engagé son pays dans la guerre au Yémen et a mené des purges internes au sein de la famille royale, mais cela n’a pas empêché les pays occidentaux de continuer à faire des affaires avec lui.
Ce texte traite de plusieurs sujets d’actualité liés à la situation des femmes dans les pays arabes ainsi que l’assassinat de Jamal Khashoggi par le gouvernement saoudien. L’auteur note des avancées pour les femmes, notamment le droit de travailler, mais il souligne que le taux de chômage reste élevé pour les femmes et surtout pour celles vivant dans les zones rurales. Concernant l’assassinat de Khashoggi, l’auteur estime que la réaction internationale a été hypocrite, étant donné que l’Arabie saoudite est l’un des plus grands acheteurs d’armes dans le monde.
L’auteur souligne également l’obsession de l’Arabie saoudite envers l’Iran, partagée par les États-Unis et les puissances occidentales. Enfin, l’auteur évoque la difficulté à obtenir des informations précises sur le fonctionnement des régimes autoritaires, notamment les disparitions de personnalités telles que les princes félon en Arabie saoudite.
