L’opposition s’oppose à la prochaine candidature du président Umaro Sissoco Embaló. Selon le PAIGC (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert), le président Embaló essaie de se maintenir illégalement au pouvoir.
Ce second mandat qu’envisage le président bissau-guinéen est vivement dénoncé par la principale formation d’opposition qui estime que le mandat du président Embaló a expiré depuis jeudi 27 février, malgré une décision de la Cour suprême qui a repoussé l’échéance au 4 septembre.
« Il (le président Umaro Sissoco Embaló, ndlr) croit contrôler toutes les instances du pouvoir. La Cour suprême était la première des institutions souveraines que Embaló a pris en otage. Ce qui est appelée une décision de la Cour suprême était juste la signature d’un des juges qui a suivi les ordres de mission pour signer le document (…) », fustige Domingos Simões Pereira, président du PAIGC. La date de l’élection présidentielle est fixée au 30 novembre.