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A boy plays in the mud near the Ravi river after a downpour on the outskirts of Lahore August 24, 2011. REUTERS/Mohsin Raza (PAKISTAN - Tags: SOCIETY ENVIRONMENT IMAGES OF THE DAY)

Fosses septiques: comment transformer la boue en or

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A boy plays in the mud near the Ravi river after a downpour on the outskirts of Lahore August 24, 2011. REUTERS/Mohsin Raza (PAKISTAN - Tags: SOCIETY ENVIRONMENT IMAGES OF THE DAY)

Objectif de la Cud à travers un programme de structuration de la gestion des déchets fécaux à Douala. « C’est une filière florissante ; il y a beaucoup de nos concitoyens qui ont des camions-citernes de vidange ». Mardi, 28 mars 2017, Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud) parlait ainsi des débouchés que peut offrir le secteur de gestion des boues de vidange.

Entendez, ces déchets que nous déposons chaque jour dans nos WC et qui terminent leur course dans les puisards et les fosses septiques. C’était lors de l’atelier de restitution du document de projet du programme de structuration du marché des boues de vidange.

Et il y a un an déjà, lors du premier atelier lié à cette question de structuration, et même lors de la deuxième session en août dernier, il avait été question de voir quels investissements peuvent être réalisés pour transformer le traitement des boues de vidange en possible activité génératrice de revenus, génératrice d’énergie renouvelable pour les ménages, tout en préservant l’environnement. Ceci avec des équipements adéquats.

Mais pour que la filière puisse être considérée comme offreuse de débouchés, il fallait qu’elle soit bien organisée. La question du financement s’est ainsi posée, à laquelle devait répondre le cabinet d’études mandaté par la Cud. Quelques pistes ont ainsi été évoquées mardi. Selon Fritz Ntonè Ntonè, le financement pourrait donc être partagé entre les pouvoirs publics par le biais des collectivités locales décentralisées, les opérateurs de vidange et les ménages. Quelques propositions sont faites aussi, comme mobiliser la taxe d’assainissement pour appuyer les plus pauvres, trouver d’autres mécanismes de financement innovateurs (taxes des opérateurs de téléphonie par exemple).

Et la structuration est d’autant plus urgente que le délégué du gouvernement parlait avant-hier de « péril fécal ». Urgence dans une cité économique de quelque trois millions d’habitants car, comme le rapportait un responsable de la Communauté urbaine de Douala l’année dernière à un reporter de CT, la cité économique produit quotidiennement autour de 1300 m3 de boues de vidange.

Pourtant, le Bois des singes, seul centre de traitement de ce type de déchets, en accueille moins de 50%, le reste étant déversé anarchiquement dans la nature. Quant au centre lui-même, il est vieillissant et coûteux en termes de réparation. Un deuxième lieu de traitement de 70 hectares est prévu à Ngombè (dans l’arrondissement de Douala 5e).

Source:cameroon-tribune.cm




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