Un prêtre togolais de 46 ans a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur une paroissienne et condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Belfort.
Les faits, survenus en juillet 2023 dans le presbytère où il officiait, ont profondément choqué la communauté locale.
Une agression sous couvert de spiritualité
La victime, en quête de soutien spirituel, avait sollicité le prêtre. Mais ce dernier, abusant de son autorité religieuse, a commis des gestes déplacés malgré les protestations répétées de la femme. L’enquête a confirmé ces agissements, notamment grâce au témoignage d’un servant d’église qui a permis de corroborer les faits.
Une fuite infructueuse
En août 2024, avant son procès, le prêtre a quitté la France pour le Togo, invoquant un deuil familial. Malgré son absence, la justice française a poursuivi la procédure et prononcé une peine ferme.
Conséquences judiciaires et ecclésiastiques
En plus de la peine de prison, le prêtre a été inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles et interdit de séjour en France. Il lui est désormais impossible d’exercer toute fonction religieuse sur le territoire français.
L’Église, déjà confrontée à de nombreux scandales d’abus sexuels, a immédiatement suspendu le prêtre. Cette affaire souligne une fois de plus l’urgence de renforcer les mécanismes de prévention, de signalement et de protection des victimes au sein des institutions religieuses.
Un appel à la vigilance
Ces événements rappellent l’importance de briser le silence autour des abus commis dans les cadres religieux. Ils mettent également en lumière le rôle crucial des autorités civiles et ecclésiastiques pour prévenir de tels drames et soutenir les victimes.