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Gabon : le syndicat des eaux et forêts répond sèchement au ministre Lee White

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Répondant à une interview en prélude du One Forest Summit qui aura lieu en mars prochain, le ministre gabonais des Eaux et forêts, Lee White, a accusé les professionnels des eaux et forêts d’encourager l’évasion fiscale. Une déclaration battue en brèche par le Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef)

Le Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef) ne s’est pas laissé accuser faussement par le ministre gabonais des Eaux et forêts, Lee White.

Invité à l’émission « International » de la chaîne de télévision francophone TV5 Monde, le ministre indiqué qu’il avait été nommé pour réduire la corruption endémique dans le secteur forestier au Gabon. « Il n’y a pas de secret, j’ai été nommé pour essayer de mettre de l’ordre dans le secteur forestier. On sait qu’en 2016-2017, on perdait jusqu’à 300 millions d’euros par an en évasion fiscale, en exploitation illégale. On a réussi à beaucoup diminuer ce chiffre», a –t-il déclaré avant  de faire un long plaidoyer en faveur de l’achat des crédits carbones, une compensation réclamée par les pays du bassin du Congo pour récompenser leurs efforts dans la protection des forêts.

Cette sortie n’a pas été du gout du Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef), qui a accusé le ministre Lee White de corruption.

Maurice Mve, secrétaire général adjoint du Synapef, a rétorqué : « Le premier exemple de corruption implique directement le ministre Lee White qui en janvier 2020, a supervisé la vente de plus de 220 000 hectares de forêt en violation des dispositions du code forestier. Deuxième cas, le directeur général des forêts a été écroué plus de trois mois en raison de son implication active dans des malversations à hauteur de 300 millions de francs CFA. Monsieur Lee White, ministre des Eaux et forêts, l’a maintenu en poste. »

Cette polémique survient quelques jours avant le  One Forest Summit qui aura lieu à Libreville les 1er et 2 mars. Cette rencontre écologique mondiale permettra d’aborder les enjeux liés à la préservation des trois grands bassins forestiers, la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est.

Essama Aloubou




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