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Un mois après son investiture, le général Oligui Nguema a entrepris plusieurs actions dont la lutte contre la corruption.
C’est un bilan mitigé que présente le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition gabonaise.
Trente jours après son investiture, le nouvel homme fort du Gabon a notamment engagé des actions pour lutter contre la corruption.
Pour ce faire, une vingtaine d’ancien caciques du régime d’Ali Bongo sont poursuivis, notamment son fils Nouredine Bongo et l’ex premiere dame Sylvia Bongo pour détournement de deniers publics entre autres.
A peine arrivé au pouvoir, le general Oligui Nguema a enchainé les consultations. Il a rencontré entre autres, l’opposant Jean Ping, ainsi que Ondo Ossah annoncé vainqueur de l’élection par certaines sources.
Le nouvel homme fort du Gabon s’est aussi entretenu avec ses homologues e la sous-région, notamment le président Touadera de la Centrafrique.
Il veut ainsi intégrer toutes les forces vives de la nation dans le processus de transition.
Oligui Nguema a également promis de rendre les institutions plus démocratiques et respectueuses des droits humains ainsi qu’une nouvelle constitution qui ira dans le sens des aspirations du peuple gabonais. Cette dernière sera d’ailleurs soumise à un referendum.
Mais une question continue de tarauder les esprits : pendant combien de temps va durer la transition. Une conférence nationale est d’ailleurs annoncée au Gabon. Une occasion pendant laquelle tous les Gabonais seront appelés à soumettre leurs propositions pour l’avenir du pays.
Du coté du peule, plusieurs Gabonais se disent satisfaits par cette nouvelle donne. Ils pensent que les nouvelles autorités gabonaises augurent des lendemains meilleurs ; au regard de ce qui s’est fait en quelques jours. Certains pensent d’ailleurs que les autorités militaires camerounaises ont une démarche politique cohérente.
Même si certains pensent que ce sont des personnes qui ont toujours été dans l’ancien régime qui gèrent la transition au Gabon.
Les défenseurs de cette thèse pensent d’ailleurs qu’il n’ y aura pas de réelles reformes dans le fond.
Essama Aloubou
