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Gabon : pouvoir et opposition vont-ils parvenir à une élection apaisée ?

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En abordant l’examen des questions relatives à la transparence électorale, lors de la concertation organisée depuis quelques jours à Libreville, la majorité présidentielle et le pouvoir gabonais ont indiqué qu’ils veulent parvenir à des lendemains électoraux apaisés. 

 « Ce que nous espérons c’est de pouvoir améliorer le code électoral, être sûr d’un minimum de transparence », a souligné le co-président  et membre de l’opposition, le Démocrate Séraphin Akure-Davain. 

Le premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, en sa qualité de co-président de la concertation pour le compte de la majorité a insisté sur l’état d’esprit constructif qui prévaut en dépit des divergences de vue initiales.

« C’est une discussion qui aborde les sujets difficiles mais l’état d’esprit est serein parce que nous nous respectons », a souligné le premier ministre. « La concertation vise à apporter des éléments d’apaisement et faire en sorte que nos élections ne soient plus des moments de crispation, des moments de tension », a ajouté M. Bilie-By-Nze.

Lors des travaux, les propositions de l’opposition portent à la fois sur la préparation des élections, pendant et après le vote. Séraphin Akure-Davain pense qu’il est possible d’« aller aux élections le cœur serein ».

Selon lui, « les propositions qui sortiront de cette concertation seront traduites dans le droit, sous forme de lois ».

« Il n’y a pas d’inimitié, il n’y a pas d’ennemis qui se retrouvent, il n’y a pas de guerre au Gabon. Il y a seulement la volonté de nous accorder sur l’amélioration de notre système électoral et de notre gouvernance démocratique », a abondé Bilie-By-Nze, non sans louer le sens patriotique et de l’intérêt général des délégués présents à la concertation qui pensent « Gabon d’abord ».

Les travaux doivent durer dix jours au maximum afin que le temps soit suffisant pour permettre au Gouvernement et au Parlement de faire leur travail et permettre aux quatre élections (une présidentielle, des législatives, locales et sénatoriales), de se dérouler selon le calendrier.

Essama Aloubou




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