Alors que la tension ne fait que monter au lendemain des élections présidentielles et législatives, l’on apprend que plusieurs opposants pourraient être arrêtés par le pouvoir en place, du fait des appels lancés par certains.
Au Gabon, la situation post-électorale reste tendue après que le pouvoir en place a ordonné samedi après-midi la coupure d’internet et instauré le couvre-feu de 19 à 6 heures.
Selon les nouvelles qui nous parviennent du pays, la tension est montée d’un cran ces derniers 24 heures.
« La situation électorale à Libreville suscite des inquiétudes. La garde présidentielle contrôle la ville, les médias sont restreints et des tensions augmentent », a publié Tony Smith membre de l’équipe de campagne d’un candidat de l’opposition.
Celui qui a également été membre de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron ajoute que « des signes d’arrestations d’opposants se profilent. Des discussions diplomatiques en cours. Appel à la retenue et au dialogue pour préserver la stabilité ».
A la suite du scrutin, L’opposant Albert Ondo Ossa, le principal challenger du président sortant Ali Bongo a dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, exprimé son inquiétude.
« Les temps deviennent de plus en plus critiques. Ce qui était censé être une élection dans la transparence et la paix se retrouve être une tentative de fraude massive ou même les moyens de communiquer nous sont coupés ».
Il a ensuite ensuite rappelé que le mot d’ordre reste le même : « terminons ce processus dans le calme et la quiétude, car le vote sanctionnera ces magouilles une bonne fois pour toutes ».
Dans cette situation d’inquiétude, les résultats du scrutin restent toujours attendus.
Essama Aloubou