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Gambie: les raisons de suspension de toute activité politique dans le pays

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Les autorités gambiennes  condamnent fermement les violences politiques intervenues la semaine dernière dans deux localités du pays. Pour mémoire, les 08 et 10 janvier 2018, de violents incidents sont survenus respectivement à Mankamang Kunda dans la région de Upper River et à Busumbala dans la région côtière ouest, lors du passage du convoi de APRC, le parti de l’ancien président Yayah Jammeh, dans ces deux localités.

Selon la police, plusieurs personnes ont été blessées, notamment lors de jets de pierres, et des véhicules ont été détruits. Afin de déterminer les causes de ces violences enregistrées, des enquêtes ont donc été diligentées.

Mais en attendant de situer les responsabilités, la police gambienne a suspendu toutes les activités des partis politiques dans le pays jusqu’à nouvel ordre.

Par une ordonnance, l’Inspecteur général de la police (IGP) a publié à l’attention des acteurs politiques que « tous les partis politiques sont informés que toutes les autorisations accordées pour mener des activités politiques sont suspendues jusqu’à nouvel ordre ».

En vue d’éviter tout autre débordement, l’IGP a exhorté le public à se conformer à la décision prise et a mis en garde ses concitoyens contre toute forme de violence.

En rappelant le sens ce la pratique démocratique, le chef de la police gambienne a fait observer que « la Gambie Rechercher Gambie est un pays démocratique où tous sont libres de soutenir n’importe quel parti politique de leur choix ».

Sur les incidents survenus, Seedy S.K. Njie, le porte-parole de l’ancien parti au pouvoir, l’Alliance pour la réorientation patriotique et la construction (APRC) a accusé certains membres du Parti démocratique uni (UDP) d’avoir lancé une attaque contre leur caravane à Busumbala le mercredi dernier. Njie a qualifié l’attaque de « hooliganisme ».

Depuis le départ en exil à Malabo, en Guinée équatoriale, de l’ancien Président Yahya Jammeh en janvier 2017, de nombreux Gambiens ont demandé l’interdiction du parti APRC dans le pays, renseigne le site Koaci.

Ces violences ravivent les tensions politiques ayant secoué le pays il y a un an avec le départ mouvementé de Yahya Jammeh du pouvoir.




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