Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a appelé lundi à une action en justice devant la Cour pénale internationale (CPI) contre Israël, en réponse aux « crimes commis contre les Palestiniens » par l’armée israélienne, Tsahal.
Alors que les bombardements israéliens contre Gaza continuent de faire des victimes parmi la population civile palestinienne, le chef de l’État algérien estime que le moment est venu de traduire Israël devant la CPI pour répondre des nombreux massacres de civils palestiniens à Gaza.
Il a lancé un appel aux juristes des pays arabes et aux organisations de défense des droits de l’homme afin qu’ils entament une procédure.
« Intenter une action en justice devant la Cour pénale internationale contre l’entité israélienne est le seul moyen de mettre fin à des décennies d’impunité pour les crimes commis contre les Palestiniens », a déclaré Tebboune lors de l’ouverture de l’année judiciaire 2023-2024.
Il a souligné les violations flagrantes des normes de valeurs humaines, éthiques, religieuses et légales en Palestine, face à « ce que le monde observe quotidiennement en termes de brutalité et de cruauté commises par les forces d’occupation contre le peuple palestinien, devant un silence mondial épouvantable ».
Pour le président algérien, un procès international efficace représente « le seul refuge du peuple palestinien pour recouvrer ses droits légitimes dans l’établissement de son État indépendant avec Jérusalem comme capitale ».
Cette déclaration intervient dans un contexte de tension persistante au Moyen-Orient, marqué par des affrontements violents entre Israéliens et Palestiniens.
La question de la responsabilité d’Israël dans les violences à Gaza est depuis longtemps un sujet de controverse sur la scène internationale.
Les appels à une action devant la CPI visent à faire la lumière sur les allégations de crimes de guerre et de violations des droits de l’homme commis par les parties en conflit, et à promouvoir la justice et la responsabilité.
La réaction de la communauté internationale à cet appel d’Abdelmadjid Tebboune reste à surveiller, alors que les débats sur la situation au Moyen-Orient continuent de diviser la scène internationale.