Plusieurs organisations internationales ne reconnaissent pas la légitimité du Général Abdourahamane Tchiani à la tête du CNSP (Conseil national pour la sauvegarde de la patrie), le groupe militaire qui est l’auteur du coup de force qui a destitué Mohamed Bazoum.
L’ancien chef de la garde présidentielle s’est lui-même présenté, ce vendredi 28 juillet, comme le nouvel homme fort du pays au cours d’une allocution télévisée. Selon lui, ce coup d’État est devenu nécessaire à cause de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Les États-Unis pour leur part affirment leur « indéfectible » soutien au président Mohamed Bazoum.
Lors d’un entretien entre Anthony Blinken, le chef de la diplomatie américaine et Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères, il a été question de leur « préoccupation commune face aux évènements qui se déroulent au Niger et de la nécessité urgente de rétablir le président Bazoum en tant que dirigeant démocratiquement élu ».
En effet, des centaines de soldats américains sont actuellement déployés dans le pays et les militaires français sous commandement nigérien pour lutter contre les groupes jihadistes sont plus d’un millier.
Le chef de l’Etat français Emmanuel Macron avait condamné avec la plus grande fermeté ce coup d’État et affirme, par conséquent, ne pas reconnaître officiellement les autorités issues de ce putsch.