Les deux derniers cas portent à 11 le nombre total de personnes décédées en 3 semaines de cette fièvre hémorragique. C’est ce qu’a annoncé un communiqué du gouvernement équato-guinéen diffusé ce mardi à la télévision d’Etat.
« Le système d’alerte a reçu il y a deux jours huit notifications, dont deux décès, présentant des symptômes de la maladie », a indiqué dans un communiqué Mitoha Ondo’o Ayekaba, ministre de la Santé.
Mitoha Ondo’o Ayekaba a indiqué qu’un travail est en cours pour « mieux mesurer la propagation de l’épidémie ». « Quarante-huit cas contacts ont été enregistrés, dont quatre ont développé des symptômes, et trois sont actuellement isolés dans les hôpitaux », a-t-il ajouté.
La Guinée équatoriale avait annoncé la mort de neuf personnes de la maladie à virus de Marburg entre le 7 janvier et le 7 février. Après avoir déclaré « l’alerte sanitaire » dans une province et un district voisin dans l’est, les autorités avaient mis en place un plan de confinement en étroite collaboration avec l’OMS pour faire face à l’épidémie.
Selon les experts, le virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux.
Essama Aloubou