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La Guinée équatoriale, pays le plus corrompu de la Cemac (Transparency International)

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Le pays a obtenu une note de 17/100 et maintient son triste rang en termes de corruption au sein des pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (Cemac).

Les résultats de l’Indice mondial de perception de la corruption pour l’année 2022 de Transparency international vient d’être dévoilés.

La Guinée équatoriale est classée, pays le plus corrompu de la Cemac.

Le pays d’Obiang Nguema (photo) a obtenu une note de 17/100 et maintient sa place de leader de la corruption au sein des pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale.

Une bien mauvaise note pour ce pays où les autorités tentent tant bien que mal de combattre le fleau de la corruption.

Dans ce même classement, le  Gabon qui a obtenu une note de 29/100, reste le pays où la corruption est la moins vive au sein des pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale.

Le Gabon recule légèrement de deux points  et devance le Cameroun (26), la Centrafrique (24), le Congo (21), la RDC (20), le Tchad (19). La Guinée équatoriale (17).

C’est la deuxième fois consécutive que le Gabon sort en tête des pays de la CEMAC où la corruption est la moins forte dans l’indice de perception de la corruption (IPC) publié par Transparency international.

Pour lutter efficacement contre la corruption, le Gabon a lancé depuis 2019, l’opération Scorpion qui a conduit en prison une trentaine de hauts-fonctionnaires.

Malgré le relatif recul de la baisse de la corruption, le fléau sévit toujours au Gabon.  

« Il y a un effet d’optique. Plus vous luttez contre la corruption, et plus, dans un premier temps, la corruption apparait comme importante. C’est comme soulever un tapis et se rendre compte qu’il y a beaucoup de poussière. Elle a toujours été là mais désormais on la voit (…) A moyen-long terme, c’est un bon signe. Le Gabon en est là aujourd’hui », explique un expert qui a travaillé avec Transparency.

Essama Aloubou




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