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Selon les autorités burkinabè, cette décision est justifiée par le besoin de « mieux organiser le secteur » et « d’assainir » le secteur de la production aurifère dans le pays.
C’est par un communiqué daté du 20 février 2024 que le ministre des Mines du Burkina Faso, Yacouba Zabré Gouba, a annoncé la suspension de l’exportation de l’or extrait de manière traditionnelle et autres substances précieuses issues de la production artisanale.
Au Burkina Faso, l’or est l’une des premières sources de recettes de l’État et le premier produit d’exportation. Environ dix tonnes d’or auraient été acheminés chaque année des mines artisanales du pays et 57,6 tonnes produites sur les sites industriels au cours de l’année 2022.
Les autorités burkinabè comptent améliorer les recettes de l’État, fournir sa future raffinerie et financer la sécurité dans le pays. Une autre des raisons de cette décision est la rationalisation de cette activité afin de limiter les risques sécuritaires.
Selon un récent rapport de l’office des Nations unies contre la drogue et le crime, l’orpaillage illégal contribue à financer les activités terroristes dans le Sahel.
