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Les autorités gabonaises veulent s’appuyer sur les opérateurs privés pour développer sa dorsale nationale à fibre optique. Le sujet a été débattu le mercredi 2 juillet entre le ministère de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation et les principaux acteurs du secteur des télécommunications.
Selon les autorités, l’objectif est de bâtir « une infrastructure nationale unifiée, afin de garantir une couverture numérique complète du territoire ». En octobre 2024, la Digital Cooperation Organization (DCO), avait, dans son rapport intitulé « The Development of the Digital Economy: Fostering Public Private Partnership », souligné que les partenariats public-privé (PPP) sont essentiels pour renforcer l’économie numérique, notamment dans les économies émergentes où le déficit de financement reste un frein majeur.
Il convient de rappeler que l’implication des opérateurs privés dans l’extension de la dorsale nationale en fibre optique demeure à l’étape des discussions. Selon le ministère de l’Économie numérique, un cadre de concertation technique sera prochainement mis en place entre l’État, les opérateurs télécoms et les institutions pour définir les modalités concrètes de cette collaboration. Aucun calendrier précis n’a toutefois été dévoilé.
Au Gabon, la dorsale nationale est gérée par la Société de patrimoine des infrastructures numériques (SPIN), en partenariat avec Axione Gabon. Elle s’étend sur environ 1742 km et constitue la colonne vertébrale du réseau numérique national.
Les opérateurs télécoms pourront s’appuyer sur cette infrastructure pour assurer le backhaul de leurs réseaux mobiles et déployer plus largement la fibre jusqu’aux foyers.
Essama Aloubou
