Elles font bien marrer ces perruques que portent très souvent les juges notamment Africains pendant les séances de la Cour.
Bien qu’anodin, fruit de la colonisation ou démodé sous d’autres cieux, ces perruques ont une signification particulière pour d’autres.
Il y a peu, une avocate affirmait : « Les médecins ont leur blouse, les policiers leur uniforme, les cuisiniers leur toque. Nous, les avocats, on a la perruque ! ».
Un avis que partage justement la juge en chef ghanéenne qui, le 23 octobre dernier, a signé une ordonnance qui convie tous les juges à se plier au port de perruque pour préserver la tradition et l’unicité du travail.
L’ordonnance stipule : « le juge en chef a ordonné qu’à compter du 1er novembre 2017, tous les juges portent des perruques pendant les séances de la Cour ».
La juge en chef justifie cette décision par le fait qu’elle vient rétablir la « nature formelle des procédures judiciaires et à rayer la désinvolture rampante dans le corps judiciaire ».
Le port de perruque est donc devenu une obligation pour tout juge ghanéen à partir du 1er novembre dernier.