Des parlementaires et élus régionaux, maires, présidents de région, membres de conseil préfectoral ont été, ces dernières semaines, mêlés à des affaires de corruption, détournement de deniers publics, viols ou encore malversation immobilières. Le souverain demande donc la création d’un code déontologique.
Au moins 15 élus au sein de la nouvelle législature en 2021 ont vu leur mandat écourté par la Cour constitutionnelle à cause de chefs d’accusations multiples et variés.
Face à ces scandales, le roi Mohammed VI a saisi l’occasion des célébrations du 60ᵉ anniversaire de la création du parlement pour appeler à la mise en place d’un code déontologique contraignant pour les deux chambres législatives du pays.
L’éthique est « intrinsèquement liée à l’image des institutions », rappelle le roi du Maroc en ajoutant qu’un avilissement de cette image, « pourrait avoir un impact sur la confiance des citoyens ».
Les élus du pays ont deux ans, jusqu’aux prochaines élections législatives pour mettre en place cette mesure.