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C’est à l’unanimité que les 71 membres du parlement burkinabè ont voté pour que le pays envoie des militaires sur le territoire nigérien, a indiqué Rfi. L’Assemblée législative de transition offre ainsi un cadre juridique au déploiement des troupes au Niger.
« Des gouvernants se sont engagés pour attaquer un pays frère, un pays avec lequel nous sommes censés vivre ensemble. C’est à partir de cela que nous verrons comment déployer des contingents », a déclaré Col-major Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense au Burkina Faso cité par Rfi.
En se basant sur un proverbe africain, ce membre du gouvernement de la transition rappelle que le déploiement des troupes burkinabè au Niger relève d’un acte de solidarité envers un pays frère. « Quand la case de votre voisin brule, songez comment lui apporter un seau d’eau ou du sable pour l’aider à éteindre le feu », a précisé le colonel Kassoum Coulibaly qui pense qu’il faut à tout prix éviter que le Niger subisse le même sort que le Mali ou la Lybie.
La durée de la mission du contingent militaire au Niger est de trois mois renouvelable et sera financé par le Burkina Faso même si aucune date n’a encore été arrêtée.
Pour l’heure, le Burkina Faso est encore en phase de préparation et mais réagira en cas d’intervention de la Cédéao au Niger ou d’une violation de l’article 2 de la Charte des Nations unies.
