BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Country / Central Africa / Equatorial Guinea / L’OMS veut tester le vaccin contre le Marburg en Guinée équatoriale et en Tanzanie

L’OMS veut tester le vaccin contre le Marburg en Guinée équatoriale et en Tanzanie

Partagez ceci :

Depuis le mois de février, les deux pays ont enregistré une vingtaine de cas confirmés de ce virus cousin d’Ebola.

« La Guinée équatoriale et la Tanzanie, envisagent actuellement d’introduire ces phases de recherche dans leur riposte et nous nous préparons à soutenir les autorités nationales pour faciliter le processus si nécessaire. », a expliqué au l’Organisation Mondiale de la Santé lors de sa conférence du 29 mars dernier.

L’OMS a  aussi indiqué « attendre impatiemment de travailler avec les gouvernements des deux pays concernés » par le virus Marburg « pour démarrer ces essais » si les conditions étaient réunies.

L’agence onusienne s’exprimait ainsi au sujet d’un probable essai clinique du vaccin contre la fièvre Marburg en Guinée équatoriale et en Tanzanie qui ont enregistrés plusieurs cas de fièvre depuis le mois de février.

Selon l’OMS, ces essais  « s’inscrivent dans une approche collaborative qui place les ministères de la santé et les chercheurs nationaux au cœur de tous les efforts de recherche ».

« Il faut comprendre que les flambées épidémiques sont des occasions uniques pour permettre l’avancée des recherches sur les vaccins et les traitements qui visent ces fièvres hémorragiques, explique Sylvain Baize, responsable de l’Unité de biologie des infections virales émergentes, spécialiste de la fièvre hémorragique de Lassa.

« C’est par exemple grâce à l’épidémie de maladie à virus Ebola qui avait frappé l’Afrique de l’Ouest que le vaccin VSV-Ebola avait été homologué en 2015. Les premières publications sur ce vaccin dataient de 2005 et, en 2014, il n’y avait eu que quelques essais cliniques de phase 1. »

C’est depuis 2022 que l’OMS a lancé, au Ghana le consortium MARVAC pilotée par programme R&D Blueprint de l’agence onusienne, cette nouvelle entité a pour but d’accélérer les recherches en cours sur un vaccin contre le MARV et rassemble tous les acteurs du domaine : scientifiques, industriels, ONG et autorités de santé nationales comme continentales.

Le consortium, qui s’est réuni deux fois depuis la mi-février, travaille à la mise en place la plus rapide possible d’essais cliniques de terrain.

L’OMS a indiqué, mercredi 29 mars, que les experts avaient d’ores et déjà pu valider des protocoles d’essais cliniques pour évaluer quatre candidats de vaccins.

Essama Aloubou




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »