À Madagascar, convoqués en session extraordinaire, vendredi 9 août, pour entendre le Premier ministre présenter sa politique générale de l’État, une dizaine d’élus d’opposition, ont immédiatement quitté l’hémicycle.
La raison : si Christian Ntsay (photo) rappelle que cet exercice de routine, imposé par la Constitution, est l’occasion de tracer un cap pour les cinq prochaines années, pour l’opposition, cette rencontre est illégale sur la forme.
Une posture que regrette Marie-Michelle Sahondrarimalala, députée du gouvernement.
Selon elle, l’article 99 de la Constitution n’interdit en rien au Premier ministre de présenter la politique générale de l’État, seul face aux députés.
« Les députés de l’opposition auraient dû rester. J’espère qu’ils vont pouvoir se rattraper, mettre l’intérêt supérieur de la nation et du peuple au-dessus des intérêts et conflits politiques »,a-t-elle déclaré.
A noter que le chef du gouvernement a entamé son discours malgré l’absence des élus de l’opposition.
Et comme l’opinion pouvait s’y attendre, le Premier ministre a principalement réitéré des promesses déjà connues.
Des mesures inscrites dans la continuité du cap tracé, par le président Andry Rajoelina, autour du capital humain de l’industrialisation et de la bonne gouvernance.