Péri le 23 août 2023 au nord-ouest de Moscou, dans un crash d’avion privé avec son adjoint, et huit autres passagers, le décès du patron de Wagner, Evgueni Prigojine, pose la question de l’avenir du groupe paramilitaire en Afrique, bien implanté dans plusieurs pays du continent.
D’emblée, il est à souligner que l’histoire du groupe paramilitaire russe Wagner est, de fait, intimement liée à la personnalité d’Evgueni Prigojine, avec la loyauté qu’il y inspirait et surtout l’hyper structure financière qu’il avait montée.
Dans les couloirs du palais, renseigne RFI, il susurre que certains s’interrogeraient sur leur avenir. En principe, dans l’immédiat, il pourrait ne pas y avoir de grands bouleversements.
Peut-être un changement de nom, s’interrogent certains.
En attendant, au Mali, où la société paramilitaire Wagner a récemment renforcé ses effectifs, la mort de Prigojine a été un choc.
Selon le département d’État américain, en échange de la présence de ses hommes sur le terrain, l’État malien verserait à la société Wagner environ 10 millions d’euros par mois. Tant que ce contrat sera respecté, il n’y aurait en principe pas de problème.
Au Mali, après la mort annoncée de Prigojine, le Kremlin pourrait rapidement reprendre les choses en main en présentant, par exemple, un nouvel interlocuteur au sein de Wagner au gouvernement malien.
De leur côté, les autorités maliennes ont toujours affirmé qu’elles ne travaillaient pas avec la société paramilitaire mais avec des instructeurs russes.