Né au Honduras, descendant d’esclaves, le chanteur et guitariste Aurelio Martínez, un temps député dans son pays, voit son art comme un outil plus puissant que la politique.
« Mes chansons ne sont pas que des chansons, elles me permettent d’aborder les problèmes qu’il y a dans notre société. Celle que je vais vous interpréter maintenant raconte l’histoire d’une petite fille dont les parents sont morts du sida… » Sur la scène de l’Alhambra, à Paris, Aurelio Martínez marque une pause. Les quelque 300 spectateurs du public, où apparaît ce soir-là l’ancienne ministre française de la Justice Christiane Taubira, retiennent leur souffle et écoutent avec attention l’histoire de l’orpheline. LIRE LA SUITE