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Alors que les Nigérians attendent avec impatience les résultats officiels du scrutin du samedi 25 février (présidentielle, législatives et sénatoriales), les différentes missions d’observateurs nationaux et internationaux donnent leurs verdicts et l’opposition manifeste sa désapprobation quant au déroulement des opérations.
Selon l’ancienne présidente malawite Joyce Banda, à la tête de la mission conjointe (National Democratic Institute et International Republican Institute), plusieurs anomalies ont entaché le scrutin notamment des retards quant à l’ouverture de plusieurs bureaux de vote, le manque de formation des agents électoraux, des résultats officiels qui accusent un trop grand retard.
Pour Joyce Banda, ces situations sont la faute de la Commission électorale nigériane (INEC) qui aurait pu et aurait dû faire mieux.
Trois jours après le scrutin, le décompte des résultats tourne au ralenti alors que le candidat du parti au pouvoir Bola Tinubu figure en tête sur la base des résultats partiels. Au cours d’une conférence de presse, les partis d’opposition représentés par les deux autres principaux candidats, le PDP d’Atiku Abubakar et le Labour Party de Peter Obi, exigent l’annulation du scrutin du 25 février alléguant que les résultats étaient si compromis qu’il n’était plus possible de rattraper le processus.
