Le 29 novembre 2014, démarre à Dakar, le 15ème sommet de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) au cours duquel sera désigné le successeur du Sénégalais Abdou Diouf. L’Afrique n’est pas parvenue à dégager un candidat unique et s’engage dans la compétition en rang dispersé face à deux candidats de taille ; la canadienne Michaëlle Jean, ex-gouverneure générale du Canada et le Mauricien Jean Claude de L’Estrac .
La France, principal bras financier de l’institution (24 millions d’euros en 2014) n’étant pas en lice, des rumeurs évoquent son soutient implicite à la candidature mauricienne. Jean Claude de L’Estrac et le président français François Hollande se sont rencontrés à plusieurs reprises pendant la période de campagne du candidat mauricien.
Le Canada avec une diplomatie offensive multiplie ses chances. Deuxième poids lourd de l’OIF (21 millions d’euros en 2014), le Canada compte sur le profile de sa candidate pour briguer le secrétariat général de l’institution. Ex-gouverneure générale du Canada, chancelière de l’université d’Ottawa, active dans la coopération éducative avec l’Afrique et envoyée spéciale de l’Unesco en Haïti, Michaëlle Jean connaît bien l’Afrique.
Les candidatures africaines les plus influentes sont celles de l’ancien ancien Premier ministre congolais et actuel ambassadeur à Paris, Henri Lopes et le Burundais Pierre Buyoya, représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel.
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