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Paulette Missambo, ancienne ministre d’Ali Bongo Ondimba et Victoire Lasseni Duboze, elle aussi ancienne ministre sous le père Omar Bongo, sont en lice pour la présidentielle de septembre prochain.
Deux dames et au moins 17 hommes sont en course pour la présidentielle gabonaise de septembre prochain. Parmi les femmes, Paulette Missambo et Victoire Lasseni Duboze, toutes deux anciennes ministres.
Victoire Issembe, épouse Lasseni Duboze, sera candidate pour la deuxième fois. Première femme candidate à une élection présidentielle au Gabon, elle jouit d’une longue expérience. Députée, ministre, puis sénatrice, elle a aussi été chargée de mission de l’Association des Parlementaires Francophones pour l’Afrique et fondatrice d’ONG dont « Les Enfants du monde » à qui elle a offert des voyages dans trois continents. Engagée en faveur d’actions humanitaires et politiques, Victoire Issembe a été aux cotés des grands de ce monde à l’instar de l’ancien président de l’URSS Mikhail Gorbatchev avec qui elle a planté des arbres au Japon, Nelson Mandela ou encore Myriam Makeba.
À 71 ans, elle ambitionne de sauver le bateau gabonais qui coule. «Je ne suis pas candidate pour des calculs basés sur de vains honneurs et l’argent », mais « parce que mon cœur de citoyenne, de femme, de mère, ne peut plus supporter de savoir qu’au Gabon, un pays si riche, il existe des gens dans une précarité sans nom, avec des infrastructures indignes de ses enfants, toutes provinces confondues !»
Paulette Missambo, également députée et présidente du parti l’Union nationale, a été investie candidate par son parti lors d’un congrès organisé à Oyem, dans le Nord du Gabon. Ancienne du Parti démocratique gabonais (PDG) en 2009, elle arrive en politique en 1990 pendant la conférence nationale qui avait consacré le retour au multipartisme. Paulette Missambo veut faire taire les injustices au Gabon. «En 2023, parce que nous allons gagner, le Gabon du désordre, des humiliations, des spoliations, des emprisonnements arbitraires doit cesser, doit disparaître », promet-elle.
Essama Aloubou
