Face aux accusations d’avoir prédit des violences électorales, dans le cadre de l’élection présidentielle de décembre 2024 au Ghana, la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a réagi fermement le 21 août.
Dans sa sortie, la Cedeao a qualifié ces accusations de « grossièrement trompeuses » et « sensationnalistes ».
Dans le document, l’institution sous-régionale précise que ses missions pré-électorales ne publient pas de déclarations sur leurs conclusions, lesquelles restent confidentielles.
« À aucun moment, avant, pendant ou après la mission de vérification des faits, la Cédéao n’a prédit des violences dans le processus électoral », déclare la Commission, qualifiant d’« absurdes » les tentatives du Herald de dénaturer ses procédures standards et de tirer des conclusions biaisées.
La Cédéao réaffirme son respect pour le Ghana, le définit comme un « modèle de démocratie en maturation et de tolérance sur le continent ».
Elle condamne toute tentative de semer la discorde parmi les Ghanéens en utilisant son nom de manière inappropriée.
Par ailleurs, la Commission de la Cédéao conclut en réaffirmant sa confiance dans la résilience des institutions démocratiques ghanéennes et son engagement à soutenir les élections « transparentes, inclusives et pacifiques » en décembre 2024.