Alors que la décision du retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso, de la Cedeao soulève de nombreuses interrogations quant aux conséquences pour les États et les populations, elle soulève aussi une vague d’indignation, chez les opposants aux régimes putschistes, notamment chez la coordination de l’Appel du 20 février, au Mali.
À leurs yeux, le colonel Assimi Goïta, président de transition, ne dispose pas du « mandat pour entraîner le pays dans une aventure aussi périlleuse ».
Les nombreux partis politiques et organisations de la société civile membres de cette plateforme estiment également que le retrait de la Cédéao va, contrairement au discours officiel, « à l’encontre des intérêts du Mali », et qu’il ne correspond en aucun cas aux « missions assignées aux autorités de la transition ».
Depuis l’annonce des trois capitales, la Cédéao a fait savoir qu’elle envisageait une solution « négociée » pour ce retrait, qui devrait prendre une année selon les textes, mais que les trois pays sahéliens veulent effectuer « sans délais ».
L’opposition réclame un référendum. Comme si la CEDEAO avait été créée à la suite d’un référendum. L’opposition faite de gens dont l’avenir politique se trouve hypothéqué par la gente militaire. Normal qu’elle tente de donner de la voix appuyée par l’Occident global, La France en tête.