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Sénégal : Adji Adj Diallo, la perle du cinéma africain

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Produit du club cinématographique dakarois « Cinégal Pictures », Adji Adj Diallo est une actrice sénégalaise talentueuse qui envisage une carrière pleine et riche. Après « Colères des tambours » et « Poussière d’espoir », elle figure en bonne place dans le nouveau long-métrage « Panique à domicile » qui sort en octobre 2014.

Adji Adj Diallo n’est pas l’actrice principale de « Panique à domicile » cependant son art attire l’attention de tout spectateur du film. Conseillère de l’actrice principale, elle aide cette dernière à sortir de ses tourments. En effet la vedette du film est partagée entre ses ambitions politiques et sa conscience.  Son fils a échappé de justesse à un rapt orchestré par son candidat préféré avide de pouvoir.

Le film « Panique à domicile » replonge le Sénégal dans sa culture ancestrale. Adji Adj Diallo pour venir en aide à son amie lui  propose des services des marabouts ; une pratique très courante au Sénégal.

Le talent et l’énergie débordants d’Adji Adj Diallo nous fait penser à la jeune star hollywoodienne d’origine  Kenyane Lupita Lupita Nyong’o. Le rêve de la Sénégalaise et de monter comme elle, les marches de grand festivals internationaux. Pour y arriver, elle s’est dotée des moyens nécessaires.

Au-delà de ses qualités de grande actrice,  Adji Adj Diallo a un parcours universitaire remarquable. Très jeune (la vingtaine), elle est titulaire d’un Master en communication et management des affaires internationales. Diallo est également directrice commerciale d’une entreprise d’import-export, ce qui lui permet d’être à l’abri des soucis financiers quand on sait qu’en Afrique le cinéma ne n’est pas l’activité la plus rentable.

Adji Adj Diallo n’a pas sa langue dans la poche. Elle décrypte avec une objectivité remarquable l’environnement du cinéma africain. L’actrice croit au développement du cinéma en Afrique. Cependant elle appelle les autorités étatiques en charge de ce domaine à l’action. Elle regrette entre autres la faiblesse de la production du Sénégal qui selon elle, était une référence en Afrique dans les années 1960-80.

« On voit de plus en plus de séries télévisées, ça ouvre quand même des perspectives nouvelles. C’est un genre qui plait beaucoup aux Sénégalais (..) mais moi, je doute fort qu’elles soient exportables », a-t-elle remarqué.




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