BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Africa top success / Soudan du Sud: Le mandat du président Salva Kiir prolongé de 3 ans

Soudan du Sud: Le mandat du président Salva Kiir prolongé de 3 ans

Partagez ceci :

2014-05-11T100145Z_575892432_GM1EA5B1DJ601_RTRMADP_3_CHINA-AFRICA_0Le mandat du président sud-soudanais Salva Kiir, qui devait théoriquement s’achever en juillet prochain, a été prolongé par le Parlement, ce mardi 24 mars, de trois ans, soit jusqu’en 2018. Voilà qui va fragiliser encore plus les pourparlers de paix qui sont déjà au point mort.

Le pays est déchiré par une guerre civile depuis quinze mois entre le camp au pouvoir et la rébellion de l’ancien vice-président Riek Machar.

L’annonce a été mal accueillie par les rebelles, mais en réalité elle n’a pas surpris grand monde à Juba. En février, déjà, le Conseil des ministres avait proposé de prolonger le mandat de Salva Kiir jusqu’en 2017.

La médiation éthiopienne avait estimé, à l’époque, que ce serait contre-productif mais qu’importe, le Parlement a été encore plus loin, ce mardi, en garantissant au président sud-soudanais de garder son siège jusque mi-2018.

La Constitution de ce jeune Etat prévoyait pourtant des élections législatives et présidentielle au plus tard le 9 juillet prochain, soit quatre ans après l’accès du Soudan du Sud à l’indépendance.

« L’objectif est de donner une chance à la paix et de nous préparer à organiser des élections libres et justes », a justifié le porte-parole de la Chambre basse. Tous les observateurs s’accordent en effet à dire que dans le contexte actuel de guerre civile, organiser des élections est impossible. Mais du côté de la rébellion, on voit là un simple prétexte.

« Salva Kiir est un dictateur qui veut rester au pouvoir », a réagi l’un des porte-parole des rebelles.

Ainsi, il y a de quoi hypothéquer encore davantage des négociations pour la paix déjà très mal en point. Début mars, les belligérants ont encore échoué à trouver un accord.

Et ce, malgré la menace de sanctions onusiennes. Et la semaine dernière, Salva Kiir a définitivement exclu de donner un poste de vice-président à son rival Riek Machar, comme le demandait pourtant la médiation.

Source : RFI




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »