La nouvelle loi qui impose le respect de quotas sur la présence des femmes sur les listes électorales a permis l’élection d’au moins 34 % de femmes aux dernières élections législatives.
Les dernières élections législatives au Tchad marquent un tournant décisif dans l’histoire démocratique de ce pays. Selon les résultats définitifs des élections, publiés par le Conseil constitutionnel, il y a quelques jours, au moins 34 % des élus qui vont siéger dans la prochaine Assemblée nationale sont des femmes.
L’augmentation du nombre de femme fait suite à une loi qui qui impose le respect de quotas sur la présence des femmes sur les listes électorales. Concrètement, il s’agit de l’ordonnance de 2018, qui a instauré la parité dans les fonctions électives et nominatives au Tchad. C’est donc au moins 64 femmes sur 188 députés, soit 34 % qui vont siéger au parlement. Jusqu’en 2020, le Parlement tchadien était encore très majoritairement masculin avec seulement 29 femmes lors de la dernière législature.
Pour la ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance, Amina Priscille Longoh, les femmes doivent encore travailler deux fois plus pour être acceptées par leurs collègues masculins.
Essama Aloubou