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Tchad : Deux prisonniers meurent  dans des mauvaises conditions de détention

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Selon le journal l’indépendant, les deux jeunes combattants du FACT (Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad) Yahya Issa Hassan, âgé de 25 ans et Habib Ali Gaad, âgé de 30 ans avaient été arrêtés en avril 2021 et sont finalement morts en détention.

Le journal l’Indépendant, qui a rendu publique l’information et qui cite des sources proches du cabinet du ministre tchadien de la justice Mahamat Ahmat Alhabo, affirme que les deux jeunes sont morts à cause « des conditions de détention indignes ».

« Détenus dans des conditions cruelles, l’un est mort le 31 décembre 2022 à 3h du matin et l’autre le 6 janvier 2023 à 4h du matin », apprend-on. Ils étaient détenus dans la prison de N’Djamena. « Ils ont été exposés à un traitement inhumain, dégradant et cruel. En effet, depuis le début de leur détention les prisonniers de guerre n’avaient pas été présentés à un juge et étaient privés d’une assistance juridique », lit-on.

Selon des sources humanitaires, ces prisonniers étaient dans une situation de malnutrition chronique et leur état de santé était très préoccupant. A en croire ces sources, ils n’ont pas bénéficié d’assistance médicale. Toutes les démarches humanitaires et sanitaires ont été systématiquement refusées par les autorités pénitentiaires dont, selon des sources sécuritaires, les hauts responsables agissent sur ordre de l’ANS (la police politique) et la DGSSIE (la garde prétorienne). Les familles et proches des prisonniers ont lancé un cri d’alarme au CIR, à l’ACAT, à Amnesty International, et à la FIDH en leur demandant de se saisir de cette situation sans. Mais les ONG ont été confrontées au refus des autorités.

Le 6 novembre 2022 Saleh Kebzabo, l’actuel premier ministre de transition avait pourtant  avait annoncé la libération des prisonniers de guerre.

Essama Aloubou




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