Le Premier ministre de transition Saleh Kebzabo est la cible des accusations de harcèlement sexuel. C’est une femme du nom d’Hélène Doumro qui a porté les accusations contre l’homme d’Etat. En plus de la femme qui a disparu, le journaliste qui a relayé le courrier sur Facebook se trouve en garde à vue.
« Un harcèlement sexuel terrible », « Des caresses aux bras, aux cuisses, ou à la taille », lit-on dans un courrier daté du 17 mars, adressé à un haut responsable du Rotary Club.
Selon Hélène Doumro, les faits se sont déroulés entre 2013 et 2017.
Depuis ce dimanche, Hélène Doumro est introuvable. Éric Ngarlem Tolde, journaliste à l’hebdomadaire Abba Garde, qui a publié l’information a été interpellée samedi. Il sera devant le juge lundi.
De son côté, le premier ministre qui dément formellement ces accusations a porté plainte pour diffamation non seulement contre son accusatrice. Mais aussi contre d’autres « complices » selon ses termes, accusés d’avoir relayé ces propos.
Essama Aloubou