Accusant à plusieurs reprises son voisin, le Bénin, d’accueillir des bases où s’entraînent, selon lui, des jihadistes, le chef du régime nigérien, le Général Tiani, a laissé entendre que la frontière du Niger avec le Bénin « restera fermée ».
Le 31 mai 2025, le chef de la diplomatie béninoise a « rejeté avec la plus grande fermeté » des « accusations graves et sans fondements » du régime de Patrice Talon.
Justifiant le maintien de la fermeture de la frontière du Niger avec le Bénin, le général Abdourahamane Tiani a laissé entendre samedi, sur la télévision publique nigérienne que « Cotonou soutient et forme des terroristes pour déstabiliser le Niger ».
Associer le Bénin à de telles pratiques est « inacceptable et injuste », s’insurge Oloushegun Adjadi Bakari :
« Ce sont des accusations graves et sans fondements. Le Bénin combat le terrorisme sur son sol et en provenance des pays voisins, avec détermination et au prix de lourds sacrifices. Tenter d’associer notre pays à de telles pratiques est non seulement inacceptable mais aussi profondément injuste à l’égard de nos forces de défense et de sécurité et de notre peuple tout entier. »
Le ministre béninois des Affaires étrangères conclut : « Nos peuples n’attendent pas de nous les invectives via les réseaux sociaux ou via les médias. Ils attendent de nous que nous apportions des solutions concrètes aux problématiques auxquelles elles doivent faire face. Le Bénin restera fidèle à ses principes de paix, de coopération et de bon voisinage, mais ne transigera jamais sur son honneur ni sur sa souveraineté. ».