Après l’attaque dans laquelle ont péri une quarantaine de militaires tchadiens le 27 octobre dernier, le pays menace de se retirer de la Force multinationale mixte (FMM), formée de cinq pays et engagée dans la lutte contre les groupes jihadistes dans la région du lac Tchad.
La présidence tchadienne dans un communiqué publié le 3 novembre dernier dénonce une « absence de mutualisation des efforts » au sein de « cette force créée dans l’optique de mettre en commun les efforts et les intelligences ».
« Compte tenu de l’absence de mutualisation des efforts, constatée, comme toujours sur le terrain et une certaine léthargie », le Tchad envisage son retrait de la Force multinationale mixte (FMM) regroupant depuis 1994 le Tchad, le Cameroun, le Bénin, le Nigeria et le Niger.
Formée à l’origine pour lutter contre le banditisme, elle a été transformée en coopération anti-terroriste face à la menace sécuritaire au Sahel et dans la sous-région.