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Tikpi Atchadam: « je peux perdre la vie dans cette lutte »

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Ouvert puis suspendu lundi dernier, le dialogue entre pouvoir et opposition a repris vendredi à Lomé, avec aux manettes, le président ghanéen Nana Akoufo-Ado, le facilitateur de la crise togolaise. Le grand absent à ces pourparlers censés aboutir à un consensus sur les réformes, demeure le leader du Parti national panafricain (PNP).

Et la reprise de ces discussions politiques relance le débat sur la « sécurité » de celui-là qui fait vaciller le pouvoir de Faure Gnassingbé depuis plusieurs mois. Ceci, à travers une contestation populaire marquée par des bras de fer et manifestations de grande ampleur.

Si les spéculations vont bon train sur la non participation de Tikpi Atchadam à ces négociations directes entre les protagonistes de crise, de sources bien introduites indiquent que ce dernier n’auraient pas pu obtenir les garanties tant souhaitées sur la sécurité de sa personne.

Dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères de la Croix en début janvier dernier, le juriste de 51 ans avait confié de craindre pour sa vie.

 « Je suis dans le viseur du pouvoir, il me surveille étroitement, me file, m’observe, m’intimide. Leurs hommes armés font des rondes dans le quartier, autour de la maison, provoquent mes agents de sécurité. Ils savent qui je rencontre. Selon nos sources, oui, je peux perdre la vie dans cette lutte.  Le 10 décembre, à 1 heure du matin, on m’a dit qu’une équipe venait de partir pour m’enlever. J’ai fait ce qu’il fallait pour me mettre à l’abri, juste avant l’arrivée de cette équipe » , avait déclaré Tikpi Atchadam.

Si d’aucuns évoquent un brin paranoïaque de la part du président du PNP, d’autres en revanche y voient une sorte de surenchère pour celui qui semble ne plus disposer de cartes à jouer dans sa stratégie de conquête du pouvoir, même s’il continue de mobiliser à distance ses militants via les réseaux sociaux contre le clan Gnassingbé, au pouvoir depuis plus de cinq décennies.




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