Les Etats africains ont du chemin à faire en matière d’e-gouvernement. Voilà ce que révèle un récent rapport de l’ONU. L’Afrique obtient une moyenne de 0,27/1 alors que la moyenne mondiale est de 0,47/1. Au-delà de ces chiffres peu reluisants, il faut noter la percée des pays magrébins qui pour la plus part sont largement au dessus de la moyenne.
En Afrique, le gouvernement tunisien est le plus ouvert aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Selon le rapport de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur l’e-gouvernement, Tunis occupe le premier rang avec une moyenne de 0,54/1. Les indices pris en compte dans la réalisation de cette étude sont la disponibilité des services publics en ligne, le niveau des infrastructures de communication et le capital humain.
En Afrique subsaharienne, le Ghana vole la vedette au Nigéria, première puissance économique d’Afrique. Accra a obtenu une moyenne de 0,38 contre 0,29 pour Lagos. Kigali (Rwanda) qui se veut la Silicon Valley de l’Afrique (0.36) est devancé par le Kenya(0,38) et la Namibie (0,39).