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Union Africaine : Mugabé envisage le divorce avec la CPI

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Robert-Mugabe_2137784bL’intraitable Robert Mugabé défraie à nouveau la chronique avec une nouvelle déclaration forte. Outre le fait d’avoir annoncé que pour ses 91 ans le 28 Février prochain, ce sont  des éléphants qu’il allait manger, le vieux lion d’Harare a déclaré  que l’Afrique se retirerait de la Cour Pénale Internationale dès le prochain sommet de l’Union Africaine   prévue en juin, en Afrique du Sud.

Une déclaration qui n’est guère une surprise quand on sait que lors de son premier discours en tant que nouveau président de la présidence tournante de l’Union Africaine, il a  soutenu que le président Kenyan, Uhuru Kenyatta  « n’aurait jamais dû aller à la CPI », car son  défunt père , Jomo kenyatta , considéré comme le père de la nation kényane et le héros de son indépendance , lui, ne l’aurait pas fait.

Notons que le  projet  de retrait de l’UA de la CPI , est soutenu à fond par le Kenya qui dores et déjà  et déjà   s’engage à verser 1 million de dollars en dollars pour la création d’une Cour Africaine de Justice Internationale des droits de l’homme Africain dans le cadre d’une justice de police plus large dans la nouvelle transition de l’Afrique.

Le gouvernement kenyan Uhuru  a déclaré avoir déjà signé le « Protocole de Malabo » sur la Cour Africaine de Justice afin que les instruments nécessaires soient rapidement transmis au Parlement Africain pour une Ratification

Depuis sa création, la CPI a inculpé une trentaine de personnes, dont des dirigeants africains, pour des crimes survenus dans huit pays d’Afrique (RDC, Centrafrique, Ouganda, Soudan (Darfour), Kenya, Libye, Côte d’Ivoire, Mali).

Mais si  les enquêtes ouvertes en RDC, Centrafrique, Mali et Ouganda l’ont été à la demande des Etats concernés, parties au Statut de Rome, fondateur de la CPI, les affaires concernant le Darfour et la Libye non signataires par contre , l’ont été à la demande du Conseil de sécurité de l’ONU, tandis que le procureur de la CPI s’est autosaisi sur les dossiers kényan et ivoirien.

Afrique Média




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