En Mauritanie, alors que l’ancien président Ould Abdel Aziz, a été condamné en première instance à 5 ans de prison ferme et actuellement privé de liberté, ce dernier a déposé sa candidature, pour la présidentielle du 29 juin.
Quant à la question de ses droits civiques, il en jouirait encore, selon ses avocats, puisque l’ancien président a fait appel de sa condamnation.
Depuis plusieurs semaines, ses soutiens ainsi que plusieurs autres prétendants à l’élection dénoncent le système de parrainage actuel.
Selon eux, il permettrait aux partis de la majorité présidentielle, qui détiennent la quasi-totalité des mairies, de choisir leurs concurrents.
Des allégations fermement contestées il y a une semaine par le parti au pouvoir qui avait précisé que le Code électoral actuel est issu de différentes négociations avec les partis d’opposition.
A rappeler que les candidatures devront être validées par le Conseil constitutionnel avant la fin du mois.