Trump interdit aux ressortissants de 7 pays africains d’entrer aux États-Unis. Il s’agit du Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée-équatoriale, l’Érythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan. Dans la foulée, le Tchad réplique à Trump et suspend les visas pour les citoyens américains.
Le président américain a justifié sa décision par l’attaque terroriste menée dimanche à Boulder, dans le Colorado, par un ressortissant égyptien.
Pour l’heure, peu de réactions ont été faites à cette annonce.
« Nous sommes surpris d’être considéré comme un pays hostile », confie au micro de RFI, une source gouvernementale congolaise
Elle ajoute : « Nous pensons que c’est un malentendu et il est clair que dans les jours prochains le gouvernement entrera en relation avec les autorités américaines pour discuter et lever ce malentendu. »
Réaction très courroucée de N’djamena, sur son compte Facebook, Mahamat Idriss Déby annonce avoir « instruit le gouvernement pour agir conformément aux principes de réciprocité, et suspendre l’octroi des visas aux citoyens des États-Unis ».
Et le président tchadien d’ajouter : « Le Tchad n’a ni des avions ni des milliards de dollars à donner, mais le Tchad a sa dignité et sa fierté ».
La commission de l’Union africaine s’est pour sa part dite « préoccupée par le possible impact de telles mesures ».
Petite lueur d’espoir tout de même pour l’ensemble de ces pays : « La liste est sujette à révision », a précisé mercredi Donald Trump.
Certains États pourraient donc en être retirés, à condition de coopérer avec Washington.