Ce 26 octobre, les Kenyans retournent aux urnes pour élire leur président. Après les heurts tôt le matin entre les partisans de l’opposition (qui ont essayé de bloquer l’accès aux bureaux de vote par des barricades) et les forces de l’ordre, marqués par des jets de gaz lacrymogènes, la tension semble baisser.
Mais la majorité semble ne pas être motivée pour une élection « gagnée d’avance » par le président sortant Uhurru Kenyatta vu le fort taux d’abstention qui s’annonce et le retrait de l’opposant Raila Odinga.
Faut-il aller voter ou pas ? Telle est la question que se pose l’opinion. Si pour le précédent scrutin, sur 19,6 millions seulement 15,6 millions avaient voté, qu’en sera-t-il pour cette fois ?
Néanmoins, certains ont encore gardé leur sens du devoir patriotique, c’est le cas de ce citoyen qui affirme : « C’est mon devoir de voter. La dernière fois, la file d’attente faisait le tour du pâté de maison et j’avais dû patienter 6 heures pour voter. Mais cette fois-ci, il y a peu de monde ».
La Commission électorale (IEBC) aura certainement encore du travail pour valider et statuer sur ce scrutin.