Une crise de confiance règne à la Maison Blance depuis la publication jeudi d’une tribune dans les colonnes du New York Times attribuée à un haut responsable de l’administration. La publication remet en cause les méthodes du président américain Donald Trump et évoque une lutte interne contre les pires penchants d’un président au leadership « mesquin », « impétueux » et « inefficace ».
« Les «journalistes» d’investigation du New York Times vont-ils enquêter eux-mêmes (sur qui est l’auteur de la lettre anonyme?) , a publié le président américain sur son compte Twitter. Plusieurs sources indiquent que le locataire de la Maison blanche aurait piqué une colère « volcanique » suite à la publication de la tribune. Sa femme Melania le soutiendra dans une lettre envoyée à CNN avec des termes peu flatteurs à l’endroit de l’auteur des écrits.
« Vous ne protégez pas ce pays, vous le sabotez par vos actes lâches », écrit-elle.
La nouvelle inquiète plus d’un. Les proches collaborateurs du président ont été obligés tour à tour de pondre des communiqués pour se désolidariser de la tribune. C’est le cas du vice-président Mike Pence, Dan Coats, patron du renseignement américain et Jim Mattis, chef du Pentagone.
L’auteur de la tribune estime être au service de son peuple « Nous pensons que nous avons d’abord un devoir envers notre pays et que le président continue à agir d’une façon néfaste à la bonne santé de notre république. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés à faire ce que nous pouvons pour préserver nos institutions démocratiques tout en contrecarrant les impulsions les plus malencontreuses de M. Trump jusqu’à ce qu’il ait quitté son poste ».