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Au Burkina, Amnesty International accuse les groupes terroristes de « crimes de guerre »

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L’Ong Amnesty International a publié un rapport accusant plusieurs groupes armés, dont Ansaroul Islam, de commettre des crimes de guerre au Burkina Faso. L’organisation de défense des droits de l’homme affirme que ces groupes mènent des sièges brutaux dans diverses localités, entraînant des conséquences humanitaires graves.

Selon le rapport intitulé « La mort nous envahissait lentement : Vivre sous siège au Burkina Faso », ces groupes armés ont commis des meurtres de civils, enlevé des femmes et des filles, attaqué des infrastructures civiles et des convois de ravitaillement.

En conséquence, les habitants des zones assiégées sont privés de la possibilité de cultiver leurs terres et de faire paître leur bétail, limitant également leur accès aux services de santé et d’éducation. Cette situation a forcé des dizaines de milliers de personnes à quitter leur domicile.

Selon Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, « Ansaroul Islam et d’autres groupes armés ont commis d’odieuses violations des droits humains à travers le Burkina Faso.

Ils ont non seulement imposé des sièges à travers le pays, mais ils ont également tué des milliers de civils et détruit des infrastructures civiles, notamment des ponts et des points d’eau ».

Amnesty International estime qu’en juillet 2023, au moins 46 localités du Burkina Faso étaient assiégées par des groupes armés, touchant environ un million de personnes.

Cette tactique, utilisée depuis 2019 et devenue caractéristique du conflit depuis 2022, consiste en l’installation de points de contrôle sur les routes principales, la pose d’engins explosifs improvisés pour entraver la circulation, et des attaques contre des civils, des soldats et des convois de ravitaillement.

Ce rapport met en lumière l’urgence d’agir pour mettre fin à ces violences et protéger les droits fondamentaux des populations vulnérables au Burkina Faso.




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