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La guerre contre le terrorisme au Sahel, en particulier au Burkina Faso, est confrontée à des défis majeurs, selon le Premier ministre Joachim Kyélèm de Tambèla. Lors d’une récente cérémonie de montée des couleurs nationales à Ouagadougou, le chef du gouvernement de transition a vivement critiqué ce qu’il qualifie de « double jeu » de certains partenaires engagés dans la lutte antiterroriste.
Sans nommer directement les partenaires en question, il semble évident que la France est visée, d’autant plus que les trois pays du Sahel, y compris le Burkina Faso, ont exprimé leur souhait de voir le départ des forces françaises de la région. Le Mali a même accusé ouvertement la France devant les Nations Unies de contribuer à alimenter le terrorisme au Sahel.
Selon le Premier ministre, les terroristes sont « recrutés, équipés, formés et entretenus par des partenaires à double carapace ». Il dénonce le fait que ces partenaires « dînent avec vous en plein jour et soupent avec les terroristes la nuit ». Il insiste sur le fait que « au Mali, au Burkina Faso et au Niger, nous avons fini par les démasquer ».
Cependant, il est important de noter qu’aucune preuve concrète n’incrimine la France de telles actions, bien que certaines autorités sahéliennes et une partie de la population dénoncent ces allégations. Paris a constamment nié ces accusations et affirme avoir contribué à réduire la menace terroriste au Sahel au cours de sa présence militaire de près d’une décennie, malgré les inquiétudes persistantes sur le terrain.
La situation complexe au Sahel nécessite une coopération internationale pour lutter contre le terrorisme. Les accusations de double jeu des partenaires mettent en lumière les tensions et les défis auxquels les acteurs de la région sont confrontés. La vérité derrière ces allégations reste sujette à des débats, mais elles soulignent l’importance d’une transparence et d’une collaboration accrues pour faire face à cette menace persistante.
